Les petites usines d’huile en France, en Afrique ou en Asie font souvent face à un dilemme crucial : comment optimiser la production d’huile à partir de matières premières comme le coton ou le cacahuète ? La réponse ne se trouve pas dans une seule méthode, mais dans une analyse précise des besoins spécifiques du site.
| Critère | Pressage secondaire (2x) | Extraction solvant (1x) |
|---|---|---|
| Taux de résidu gras restant | ~4–6 % | ~1–2 % |
| Consommation énergétique (kWh/kg huile) | ~1.2 kWh/kg | ~0.8 kWh/kg |
| Investissement initial (€) | 50 000 – 80 000 € | 100 000 – 150 000 € |
| Complexité de raffinage | Modérée à élevée | Faible à modérée |
En comparaison, l’extraction solvant offre un rendement supérieur, mais nécessite un investissement plus élevé et une maintenance plus complexe. Pour une usine traitant 3 tonnes/jour de coton, par exemple, le coût opérationnel annuel peut être réduit de 15 % avec une installation bien dimensionnée — si elle est adaptée au type de matière première.
Le coton contient jusqu’à 20 % d’huile brute, mais son enveloppe rigide rend le pressage difficile. Une étude menée en Tunisie a montré que les installations utilisant un pressage secondaire sur des graines de coton ont atteint une efficacité de 92 %, contre seulement 78 % pour les systèmes d’extraction simple. En revanche, le cacahuète, riche en huile (45–50 %), est idéal pour l’extraction solvant, car il est facile à broyer et à traiter chimiquement.
« Notre usine en Inde traite 2,5 t/jour de cacahuète. Après avoir testé les deux méthodes, nous avons opté pour l’extraction solvant : gain de temps, meilleure qualité de l’huile brute, moins de pertes » – Mr. Rajiv Mehta, responsable technique chez Kisan Oil Co.
C’est là qu’intervient le ZY24, un presse-spirale continue conçu pour fonctionner en boucle stable. Il permet non seulement de maintenir un flux constant de marc, mais aussi de minimiser les arrêts imprévus — un facteur clé pour les petites unités où chaque minute compte. Selon nos données internes, les usines équipées de ce modèle voient leur productivité augmenter de 18 % en moyenne, surtout lorsqu’elles combinent pressage + extraction.
« Nous avons installé le ZY24 il y a deux ans. Avant, nous avions des variations de pression qui cassaient la chaîne. Maintenant, tout est fluide. » – Mme Fatima Diallo, gestionnaire d’une usine au Sénégal.
❓ Comment savoir si le pressage secondaire vous convient ?
Si votre usine produit entre 1 et 5 tonnes/jour, utilise des matières grasses à haut taux d’huile (coton, colza), et dispose d’un budget limité, le pressage double est souvent la meilleure option. Sinon, privilégiez l’extraction solvant.
Quel que soit votre choix, la clé est de comprendre vos contraintes réelles : volume, type de matière première, capacité de financement, et objectif qualité. Le bon processus n’est pas celui qui semble le plus moderne, mais celui qui s’adapte à votre réalité.