Les petites et moyennes usines de transformation des huiles font souvent face à un choix stratégique : opter pour un pressage secondaire ou une extraction solvant en une seule étape. Cette décision influence directement la rentabilité, la stabilité de production et la qualité du produit final. Dans ce contexte, le pressoir à vis joue un rôle central — non seulement comme équipement de base, mais comme levier d’efficacité opérationnelle.
| Critère | Pressage secondaire | Extraction solvant (1 étape) |
|---|---|---|
| Taux de résidu en huile (%) | 3–5% | 1–2% |
| Consommation énergétique (kWh/kg matière première) | 1.2–1.8 | 0.8–1.2 |
| Investissement initial | Moyen | Élevé (solvant + sécurité) |
| Maintenance & fiabilité | Faible (processus mécanique stable) | Élevée (risques chimiques, contrôle strict) |
Un fabricant français de graines de tournesol a réduit ses coûts énergétiques de 22 % après avoir adopté un système de pressage secondaire avec un pressoir à vis moderne. L'analyse montre que l'efficacité du pressoir à vis — notamment sa capacité à maintenir un flux constant et une température contrôlée — permet de maximiser la récupération d’huile tout en minimisant les pertes thermiques.
« Nous avons changé notre ligne de production il y a deux ans. Avec le pressoir à vis, nous avons augmenté notre rendement de 12 % par rapport à l’extraction solvant traditionnelle. Et surtout, notre équipe n’a plus besoin de surveiller les paramètres tous les 15 minutes. »
- Marc L., Directeur Technique, Usine de Presse de Lyon
Pour les graines de coton, le pressage secondaire est particulièrement adapté : la structure fibreuse nécessite une pression continue pour extraire l’huile sans dégrader la qualité. Un test réalisé sur 100 tonnes de graines de coton a montré que le taux de résidu restant était de 4,2 % avec un pressoir à vis, contre 6,8 % avec une extraction solvant classique.
En revanche, pour les arachides riches en huile, un processus combiné (pré-pressage + extraction) peut être optimal — mais ici encore, le pressoir à vis assure la phase initiale avec une efficacité de 92 %, ce qui réduit la charge sur les étapes suivantes.
Le choix ne doit donc pas se limiter au coût immédiat, mais à la performance globale du système. Un bon pressoir à vis garantit :
La clé ? Intégrer le pressoir à vis dès la conception de la ligne de traitement. Une installation bien pensée peut améliorer la marge brute de 8 à 15 %, selon le volume de production annuel.