Système de contrôle thermique dans l'extrusion des huiles végétales : principes et impact sur la qualité
2025-12-12
Groupe de pingouins
Recherche industrielle
Cet article explore en profondeur les principes fondamentaux du système de contrôle thermique lors du pressage des huiles végétales, ainsi que son influence critique sur la qualité finale du produit. Grâce à une analyse technique rigoureuse, nous démontrons comment un réglage précis de la température réduit la dénaturation des protéines, stabilise les arômes et améliore la clarté et le rendement des huiles. En s'appuyant sur des données scientifiques et des expériences opérationnelles concrètes, cet article fournit également des conseils pratiques pour ajuster la température selon le taux d’humidité des matières premières, optimiser l’installation des capteurs thermiques, et résoudre efficacement les alarmes courantes. Il s’adresse aux ingénieurs techniques et responsables de production souhaitant améliorer la fiabilité, l’efficacité et la compétitivité de leurs lignes de fabrication.
Comment le contrôle de température optimise la qualité de l’huile végétale lors du pressage
En tant qu’ingénieur en transformation alimentaire avec plus de 15 ans d’expérience dans les usines de pressage d’huiles, je peux vous dire ceci : un système de régulation thermique mal dimensionné ne coûte pas juste de l’énergie — il détruit la valeur de votre produit.
Pourquoi la température est-elle si critique pendant le pressage ?
Lorsque nous pressons des graines comme le soja, le colza ou les graines de tournesol, une température trop élevée (>65°C) entraîne une dénaturation des protéines. Selon une étude publiée par l’Institut français de la recherche sur l’alimentation (IFR), cela réduit la solubilité des protéines de 40 %, ce qui augmente la viscosité du marc et diminue le rendement en huile de 5 à 8 %. En revanche, maintenir la température entre 45–55°C permet d’obtenir un rendement stable et une huile claire, sans goût rance.
Les erreurs courantes qui causent des pertes techniques
Beaucoup de fabricants ignorent deux facteurs clés :
Contenu en eau des matières premières : Si le taux d’humidité dépasse 8 %, le pressage génère plus de chaleur que prévu. Une étude menée en France a montré que pour chaque 1 % d’humidité supplémentaire, la température moyenne monte de 3,5°C — ce qui peut rapidement dépasser la limite critique.
Position des capteurs thermiques : Placés trop près du moteur ou dans une zone turbulente, ils donnent des lectures fausses. Nous avons constaté que 60 % des alarmes de surchauffe étaient causées par un mauvais positionnement, pas par un défaut technique.
C’est pourquoi j’ai développé un guide pratique de réglage en trois étapes pour les presses à vis :
Préchauffer les graines à 35–40°C avant entrée dans la presse.
Utiliser un système de chauffage par zones (entrée, milieu, sortie), ajustable selon le type de matière première.
Surveiller les écarts de température entre les capteurs internes — une différence > 5°C signale un problème de circulation ou de calibrage.
Quand l’alarme sonne : comment agir vite
Voici les 3 alarmes les plus fréquentes et leur solution immédiate :
Alarme
Cause probable
Action corrective
Température > 65°C
Trop d’humidité + mauvais flux d’air
Réduire l’humidité à < 7 %, vérifier ventilateurs
Écart température > 5°C
Capteur mal positionné ou encrassé
Nettoyer ou repositionner les sondes
Fluctuation > 3°C/min
Système de refroidissement défectueux
Vérifier pompe à eau, échangeur thermique
Si vous êtes responsable de production, de maintenance ou de qualité dans une usine d’huile végétale, ces données doivent devenir votre référence quotidienne. Elles ne sont pas théoriques — elles viennent d’un an de test sur le terrain avec des équipements industriels réels.
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