En tant qu’ingénieur en raffinage depuis plus de 15 ans, j’ai vu des milliers de pressoirs fonctionner avec des écarts thermiques importants — souvent inutiles. Et pourtant, la clé du rendement et de la qualité réside dans une chose simple : le contrôle de température.
Nous avons comparé deux lots de soja pressé à la même vitesse mais avec des systèmes de régulation thermique différents :
Ce n’est pas seulement une question de pureté — c’est aussi une question de goût. À +5°C par rapport au réglage optimal, les protéines commencent à se dénaturer. Résultat ? Une odeur légèrement "brûlée" dans l’huile, même si elle passe les tests standard.
Pas toutes les graines ont la même sensibilité thermique. Pour les oléagineux comme le tournesol ou le colza, un écart de ±3°C peut être acceptable — mais pour le soja ou le lin, il faut aller jusqu’à ±1°C. En général, chaque 1% d’eau supplémentaire dans la matière brute nécessite une baisse de 0,5°C du point de pression idéal.
Et surtout : placez vos capteurs près du cœur du rouleau, pas sur la paroi externe. Nous avons testé cela dans trois usines différentes — la précision augmente de 30 % quand les sondes sont bien positionnées.
💡 Astuce opérationnelle : Si votre machine affiche l’erreur “T-OUT”, vérifiez d’abord le calibrage du capteur interne — 70 % des cas sont dus à un drift thermique non corrigé, pas à une panne matérielle.
Une maintenance mensuelle incluant le nettoyage des capteurs et le recalibrage des boucles PID réduit les interruptions de production de 40 %. Et ça, c’est du ROI mesurable.
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